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La peur du lendemain
L'ÉDITO
L'ami, dont je parlais il y a peu, n'est plus en attente des nouveaux traitements de l'hépatite C. Pressenti pour suivre le traitement adapté à son cas, il est devenu le cinquième d'une liste de vingt patients attribués au CHU dont nous relevons. Pour lui, le traitement est de 24 semaines. Dès les premiers jours des résultats très intéressants ont été constatés et le traitement est très bien supporté.
Se pose immédiatement la fatale question de l'après. Tout est sans doute trop neuf, sans recul suffisant, pour que des certitudes puissent voir le jour et c'est déjà l'interrogation, la peur de ce qui pourrait se passer par la suite.
Au départ la honte de recevoir un traitement très onéreux, maintenant la peur ? Il n'est aucune honte à avoir, comme déjà mentionné, mais pour la peur c'est un peu autre chose : cela ne se raisonne guère. Cet ami est croyant et me dit remercier Dieu chaque nouveau jour de ne pas l'avoir appelé auprès de lui. Pour l'incroyant que je suis, je suis content de voir qu'il s'accroche ainsi à ce qui m'est totalement étranger.
Si je ne le connaissais pas aussi bien, je n'aurais jamais osé lui dire que cela ne devrait malgré tout pas être aussi pénible de se retrouver aux côtés de Dieu... Cela l'a fait rire et j'en ai été bien soulagé. Et soudain sérieux, de me dire que moi aussi j'aurai cette chance malgré tout !
LA REVUE DE PRESSE
- Vers la fin des Bébés-bulles ?
Jusque dans les années 2000, le seul espoir pour sauver ces patients reposait sur la greffe de moelle osseuse. « Le problème », souligne le Pr Fischer, « c’est que donneur et receveur doivent être compatibles. Notamment au niveau des systèmes principaux d’histocompatibilité, système HLA chez l’homme ». Au total, seuls 20% des petits malades sont en mesure de recevoir des greffes de moelle osseuse parfaitement compatibles.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/14/1863337-vers-la-fin-des-bebes-bulles.html
- Greffée de sept organes, une fillette va bien
Je dirai que c'est l'avenir de toute personne greffée, elle va prendre des médicaments pour éviter le rejet de cette greffe multiple. Les organes vont eux grossir en même temps que la fillette grandira. Pour vous montrer à quel point un organe grossit, on m'a cité le cas d'un bébé qui avait bénéficié d'une greffe de cœur à l'âge de 3 jours. Il a conservé ce cœur pendant 19 ans puis il a fallu lui en greffer un autre car il y avait rejet du premier cœur.
- Don du sang: lancement de la campagne ambassadonneurs
L’objectif est de faire appel à de nouveaux donneurs pour remplacer ceux qui atteignent la limite d’âge ou rencontrent des problèmes de santé. Amis, voisins, collègues, famille… En parler en autour de soi, venir accompagné à la prochaine collecte, le témoignage des donneurs est indispensable pour les malades, les inviter sur Facebook en utilisant la nouvelle application de l'EFS : https://www.facebook.com/#!/EtablissementFrancaisduSang/app_458248007585367
- 130 poches prélevées à Saint-Henri
Dix nouveaux donneurs se sont présentés. Cette excellente collecte réalisée par l’Établissement français du sang de Dijon et l’équipe de l’amicale du Creusot s’est très bien déroulée et reflète bien la mobilisation des donneurs.
http://www.lejsl.com/edition-du-creusot/2014/04/13/130-poches-prelevees-a-saint-henri
- Dons d'organes : Jamais sans le consentement du donateur, a déclaré le CDR
Dans le sillage de l’affaire du trafic de cadavres allégué vers le SSR Medical College qui a choqué plus d’un dans la population, le Conseil des religions insiste sur deux impératifs par rapport au don d’organes, que cela soit pour sauver une vie ou pour la recherche médicale : que l’éventuel donateur communique sa volonté avant sa mort et que sa famille soit informée de sa décision.
http://www.lemauricien.com/article/dons-d-organes-jamais-sans-consentement-du-donateur-declare-cdr
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