L'ÉDITO
Le Figaro se fait l'écho de ce qui ressemble à une querelle entre Richard Berry et France 2. La chaîne n'aurait pas respecté ses engagements en ne programmant pas un débat à l'occasion de la diffusion d'une fiction sur le don d'organes, L'esprit de famille, dont l'acteur est l'auteur. En tant que donneur vivant, Richard Berry est certainement bien placé pour nous raconter une histoire, dont il semble qu'elle le soit bien, ce qui ne surprendra pas. Il n'est guère de mon propos de commenter un accord que seules les parties intéressées connaissent, mais de m'interroger sur l'opportunité d'un débat.
Le don d'organes intéresse le cinéma, sous différentes formes, dont il a été question ici-même à plusieurs reprises, et aussi la littérature pour ne parler que de Réparer les vivants de Maylis de Kerangal. Supports pour le moins grand public, largement relayés, très largement relayés, par la presse et les médias. Il ne faut peut-être pas encore en rajouter.
Mais si tel devait être le cas, n'oublions pas qu'une chaîne de Service Public comme France 2 n'a pas hésité à consacrer en mars dernier une soirée entière, Aventures de médecine, à l'histoire d'une transplantation cardiaque. Il ne peut être reproché à la chaîne de ne pas œuvrer dans le bon sens et d'être frileuse.
Ce qu'il ne faudrait pas non plus oublier est l'incroyable aventure de l'émission Les dossiers de l'écran, reposant précisément sur le principe d'un débat suivant la projection d'un film. Pendant un peu plus de vingt ans La 2 a démontré la totale impossibilité d'avoir des débats utiles et compréhensibles à la télévision.
Ce ne sont pas les plateaux qui nous ont été offerts à l'occasion des municipales qui pourraient nous réconcilier avec ce type d'exercice. Alors films, entretiens, témoignages, émissions scientifiques, oui, débats, non.
LA REVUE DE PRESSE
- Richard Berry agacé contre France 2
L'acteur et auteur de L'esprit de famille, fiction diffusée bientôt sur France 2, regrette que le service public ne prévoie pas de débat sur la greffe d'organe comme il en était initialement question.
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/television/80747/le-coup-de-gueule-de-richard-berry-contre-france-2.html
- Les greffes vues comme l'innovation médicale la plus importante (sondage)
"Pour les Européens, l'innovation la plus importante des 50 dernières années est la greffe d'organes (70% la citent parmi les 5 plus importantes), juste devant l'imagerie médicale (65%) et les thérapies géniques (51%)", indique l'Inserm dans un communiqué diffusé jeudi.
http://www.notretemps.com/sante/les-greffes-vues-comme-l-innovation,i56759
- No Limit : les premières indiscrétions de la saison 3 inédite
Les premiers éléments du script ont déjà été dévoilés. Guéri de sa tumeur au cerveau, Vincent Liberati est en attente d’une greffe de foie, suite à sa contamination par un gaz toxique. Seul son père, compatible est en mesure de l’aider...
http://www.toutelatele.com/no-limit-les-premieres-indiscretions-de-la-saison-3-inedite-58397
- Tragic seven-year-old boy dying from brain tumour tells his seriously ill mother to let him die so that she can receive his kidney and save her own life
Chen Xiatian, seven, diagnosed with brain tumour at age of five. Mother Zhou Lu, 34, contracted chronic kidney disease at same time battled illnesses for two years. Chen went blind and near-paralysed. Eventually, he told her: 'I want to save your life' and donated kidney.
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2596160/Tragic-seven-year-old-boy-dying-brain-tumour-tells-seriously-ill-mother-let-die-receive-kidney-save-life.html
- Un enfant sauve sa mère sur son lit de mort
Un garçon de sept ans, luttant contre un cancer du cerveau, est mort, sauvant ainsi la vie de sa mère, sous dialyse, en lui donnant un de ses reins.
http://www.20min.ch/ro/news/faits_divers/story/Un-enfant-malade-d-c-de-en-sauvant-sa-m-re-11812472
- Bazet. Quand printemps rime avec don du sang
Une étude récente, publiée par l'EFS, fait un état des lieux de la population des receveurs de produits sanguins. Les produits sanguins (dits labiles) issus du don, permettent de soigner des malades atteints de pathologies lourdes. Les pathologies hématologiques et cancérologiques demeurent les plus fréquentes avec 46,5 % des patients transfusés mais certaines maladies du sang comme la drépanocytose, nécessitent également des soins et des traitements à long terme.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/03/1854830-bazet-quand-printemps-rime-avec-don-du-sang.html